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Le petit chose
21/04/2007 15:22
On a tous nos intérieurs, nos petits choses. Ce qui fait au fond de nous qu'on est tout d'même quelque chose : Celui qui gratte ou qui s'titille, Celui qui dort ou qui s'rabille Le petit chose au fond d'son âme Qui nous comprend ou qui s'pavane ! Arrête toi et viens avec moi prendre un verre ! On va parler tu vas me dire et me défaire Les nœuds rusés que tu as semés Mauvaises orties bien plantées ! Allez rentrons dans notre labyrinthe ! Viens ! J'ai besoin d'aide ! Je te connais, je sais, tu viens de ma famille Je te vois dans les yeux de maman quand ils brillent. S'ils avaient dénoué le nœud, La chose ne serait plus dans mes yeux. C'est incroyable de se sentir Passer la main vers l'avenir !
On a tous nos intérieurs, nos petits choses. Ce qui fait qu'une lutte peut être quelque chose. Souvent je m'attendais moi-même Me disant il faut que tu viennes ! Il faut que tu viennes de toi-même tu sais, J'ai autre chose à faire ! Alors je t'évacue, d'un geste de la main, Te ramène à la porte, te montre le chemin. Mais tu es revenu à la chaîne ! Et je suis passé de la haine, De la haine à l'indifférence, de l'indifférence à l'errance. Et tu sais, le jour où la vie m'a lâché, J'ai senti sa présence, il m'a raccompagné... J'ai compris c'était pour la prochaine, Que dans l'autre vie j'emporterai mon problème Je me souviens de cette fille Qui apprenait à me dire "je t'aime" !
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes. Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes Qui voudraient jamais revenir De peur hélas de reproduire, De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre ! Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes. Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes Qui voudraient jamais revenir De peur hélas de reproduire, De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre ! Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes. Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes Qui voudraient jamais revenir De peur hélas de reproduire, De reproduire la même chose !
Le saule
21/04/2007 15:22
Déchiré par le vent, usé par le temps Tu es déjà passé devant, un vieux merle vit dedans Abimé par les enfants, délaissé par les parents Encerclé de bâtiments, arrosé de temps en temps
Il meurt, n'exprime pas sa douleur Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent Avant que le temps ne les achève
Taillé par les couteaux, dépouillé de sa peau Mi-arbre, mi-copeau de vingt mètres de haut Nourri de pluies acides, lavé à l'insecticide Au milieu du grand vide, sa vie on la décide
Il meurt, n'exprime pas sa douleur Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent Avant que le temps ne les achève
Abrité sous les feuilles, voisin d'un écureil Le vieux merle se recueille sur sa maison et son deuil Comment vont vivre ses enfants ? Qui les abritera du vent ? Que peut-il faire maintenant pour celui qui en ce moment
Meurt, n'exprime pas sa douleur ? Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent Avant que le temps ne les achève
Les extrêmes
21/04/2007 15:22
A gauche ? A droite ? Rien ! Il faudra regarder les alentours en passant Avant de foncer tête baissée droit devant Bienvenue citoyen voici le monstre étatique Qui fera ta nation ton pays sa politique Mon pauvre esprit de rêve te voila catapulté Au milieu des sondages et du journal télévisé Overdose de crapules noyées dans leur ramage Mais où se situer dans tout ce paysage ?
Mais quand l'empire du pire au cœur de ta cité S'mettra à sécher l'âme humaine au fond d'son grenier Je sais que tu prendras tes convictions à la main Construisant une assise pour te sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas !
Bienvenue novice au marché électoral Pas l'temps d'aller s'inscrire, oublié ! Trop d'travail ! Ou qui s'est érigé un de ces principes moral : De se sentir citoyen et de refuser d'aller sur la bataille Ils doivent se réjouir, envahissant le nerf de la guerre Récoltant les voix de la bourgeoise à la fermière ! Tu n'imagines pas la puissance que tu es ! L'histoire c'est toi, l'histoire c'est toi qui la fait !
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes Il est temps de brandir ses convictions à la main Construisant une assise pour se sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi
Pas l'envie, pas le temps de faire entendre sa voix Mobilisez-vous pour faire partie du paysage Overdose de crapules Où se noyer dans tout ça ! Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes Il est temps de brandir ses convictions à la main Construisant une assise pour se sentir citoyen...
C'est toi ! Quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi !
A gauche ? A droite ? Rien !
Le nouveau berger
21/04/2007 15:23
{Refrain:} Combien d'êtres humains ne sont pas des moutons ? Combien de nations respectent la population ? Est-ce que c'est demain qu'on broutera le gazon Que les nouveaux bergers gardent sur leur montagne de pognon ?
Les nouveaux bergers ont gagné en experience Leurs chiens qui nous surveillent sont issus de la science Combien de satellites au-dessus de la France ? Combien au-dessus de l'Afrique pour gérer ses mouvances ? Du Zaïre au Rwanda, un troupeau en errance Quelque part en Iraq un vieux berger en démence Et tous ces ovinés de Bosnie, du Tibet Qui meurrent dans les abattoirs des nouveaux bergers
{au Refrain}
Les nouveaux bergers se réunissent en instance Et bien que la moisson soit là en abondance Très peu de leur brebis se rempliront la panse Les nouveaux bergers peuvent, mais ont peur de donner Les barbelés s'étendent sur les troupeaux affamés Mais bien que la tonte ait lieu chaque hiver chaque année Tout le monde sait bien ce que le berger pense Un pull pour l'hiver et couvrir ses dépenses
{Instrumental}
Restent-ils des loups pour faire peur au brebis Les bergers les ont-ils tous tués de leur fusil Si seulement ils savaient qu'à chaque lune que je vis Je coupe un barbelé pour me farcir une brebis Attention homme des montagnes je flaire le carnage Je sens que chez les loups le festin va faire rage Il reste quelques clans qui vous surveillent de loin Du sang sur les babines, prêts pour le grand festin
Attention homme des montagnes je flaire le carnage Je sens que chez les loups le festin va faire rage Il reste quelques clans qui vous surveillent de loin Du sang sur les babines, prêts pour le grand festin
{au Refrain, x2}
Combien d'êtres humains ne sont pas des moutons ?
Le soldat de plomb
21/04/2007 15:23
Depuis longtemps déjà on attend Qu'avance avec le temps Le changement Depuis la révolution déjà, la désillusion Fait de nos convictions Le manque d'ambition Depuis toujours, tour à tour On court pour fuir le tracé De vos parcours Depuis la nuit des temps On nous impose des normes Demandez à un enfant Ce qu'il pense de l'uniforme
{Refrain:} Mais depuis la terre avec mes frères On déclare la guerre A ces gros cons que sont Les soldats de plombs Et de quel droit Je me dois de suivre vos lois ? Puisque la portée de mes pensées Ne va pas jusque là ! Et de quel droit Je me dois de suivre vos lois ? Puis que la liberté de mes pensées S'est créée avant ça !
Depuis ma naissance En France J'ai subi la différence Et le manque de respect Pour un physique qui déplait Et depuis vos beaux ghettos Dans vos cages où l'on m'isole Pour un morceau de bédo Pour un délit de sale gueule Depuis mes premiers pas Dans vos commissariats J'ai compris en un week-end Ce qu'est pour vous la haine Depuis que j'ai franchi le seuil De votre univers de deuil J'ai compris qu'avec l'état Il fallait marcher au pas ! {au Refrain}
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